(Fanta Blackcurrant, 2017)
Traduction : Pas connue. Langue d’origine : Anglais
⭐⭐⭐
Ce que raconte cette courte nouvelle :
Nairobi, Kenya. Un groupe des jeunes femmes vivent dans la rue entre la mendicité et la débrouille. Elles rêvent d’aller à l’école, d’avoir de l’argent, de vivre dans une grande maison, ou même de renaître dans une autre vie, mais la belle Meri ne souhaite qu’une chose, pouvoir boire des Fantas tous les jours et sans limites. Toutes les autres filles de la rue sont un peu jalouses car Meri obtient beaucoup plus d’argent qu’elles grâce à sa beauté et sa peau plus claire.
Fantas à vie :
‘Fanta blackcurrant’ est une très courte nouvelle (à peine 10 pages) qui fut récompensé par le prestigieux prix Caine en 2018, dédié à des courtes nouvelles publiés en anglais par des auteurs africains.
Narré à la première personne du pluriel par les autres femmes qui habitent aussi dans la rue et qui sont témoins indirectes de la déchéance de la pauvre Meri, ‘Fanta blackcurrant’ est un récit dur et réaliste qui ne tombe jamais dans le pathos et garde plutôt un certain ton ironique. Avec une approche assez simple et décomplexée, la nouvelle aborde des sujets durs comme l’avortement, la drogue et le proxénétisme, et dénonce sans aucun manichéisme la misère des femmes des rues, condamnées à la mendicité, la criminalité ou la prostitution, avec peu d’espoirs d’issue.
‘My father’s head’ peut se lire facilement sur internet, ici, sur le site du Prix Caine. Pas de traduction connue pour l’instant.
Citation :
« She was our sister and our friend but, from the time we were totos, Meri was not like us.” (« Elle était notre sœur et notre amie mais, dès qu’on était des gosses, Meri n’était pas comme nous ». Traduction improvisée)
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