(O vendedor de Passados, 2004)
Traduction : Cécile Lombard. Langue d’origine : Portugais
⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Félix Ventura, un bouquiniste albinos à Luanda, crée des passés inventés de toutes pièces pour les vendre aux personnes aisés, façon que leur passé s’accorde avec leurs souhaits d’avenir. L’arrivée d’une demande un peu plus spéciale va tout faire basculer et faire revenir le passé, le vrai passé cette fois.
Sacré métier :
Jeu de miroirs sur la mémoire et la rémanence du passé dans nos vies, le roman a un étrange narrateur, un gecko, qui est témoin en bonne partie de ce qui se déroule devant lui, et qui, au même temps, réfléchit sur ses antérieurs vies/incarnations et ses rêves, étrangement proches de la réalité. On est en permanence dans la maison de Félix, dans mon souvenir aucune scène est située à l’extérieur, si ce n’est pas les remembrances du passé.
Malgré une structure un peu chaotique qui nuit partiellement la progression du roman vers son dénouement, le côté magique et évocateur du récit font cible. C’est un libre original et agréable à lire même si on attend d’Agualusa qu’il nous fasse rêver davantage.
Citation :
« C’est amusant, tu ne trouves pas ? S’il était authentique, personne n’y croirait. »
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