(The house of rust, 2021)
Traduction : Pas connue. Langue d’origine : Anglais
DNF (Lecture non finie)
Ce que raconte ce roman :
Aisha, jeune fille appartenant à la communauté Hadhrami part à la recherche de son père, un pêcheur disparu dans la mer. La jeune fille entame une incroyable aventure sur une barque formée par l’ossature d’une baleine, accompagné d’un chat appelé Hamza, qui parle et donne des conseils à tout va. Des créatures fantastiques et requins assoiffés de sang vont tester le courage de Aisha, lors de son extraordinaire périple marin à la recherche de son père.
Fantaisie marine :
La fantaisie du roman est basée sur la mythologie et les traditions de cette communauté Hadhrami, originaire du Yémen, à laquelle appartient l’écrivaine, et sur laquelle j’aurais aimé connaître un peu plus. Hélas, le récit ne m’a pas porté cette fois. Je n’ai pas pu finir cette lecture que dès le départ m’a paru confuse et sans substance. J’ai abandonné un peu avant la moitié, car la plupart des commentaires insistaient sur le fait que la deuxième partie était encore plus chaotique et ennuyante. Je ne le saurai jamais.
Sous le label du réalisme magique parfois se faufilent des livres que sont plutôt de pures fantaisies et le réalisme n’est pas forcément nulle part, il me semble que cela est le cas de ‘The house of rust’. À mon sens, le côté magique de l’histoire ne sert pas à décrire ou approfondir sur la réalité et, selon que j’ai lu, les éléments fantastiques ne permettent pas d’aller au-delà dans une narration plutôt creuse.
Les personnages ne sont pas trop marqués ni approfondis. Dans les premiers chapitres on retrouve une quantité incroyable de personnages qu’on va vite perdre de vue. Il ne semble pas avoir un vrai sujet. On n’est même pas sûr que la raison de la quête de Aisha soit l’amour pour le père disparu. Bref, c’est un bon chaos, pas bien structuré, dont la seule vraie qualité me semble être l’utilisation assez raffinée du langage et la maîtrise du lexique, mais pas sûr que cela suffise pour le lecteur. Pas de traduction française au moment d’écrire cette critique (2023).
Citation :
« Ton père n’aime personne d’autre que la mer » (Traduction improvisée)
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