(La oveja negra y demás fábulas, 1969)
Traduction : Robert Amutio. Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐
Ce que raconte ce recueil de fables :
Collection de fables très courtes, souvent avec des protagonistes animales, mais que parlent métaphoriquement de la condition humaine
Divertimento sans plus :
Avec un humour un peu daté, une ironie pas très percutante et une profondeur insuffisante, cette collection de fables très très courtes, qui furent la réputation internationale de son écrivain, me semble une lecture intéressante mais vraiment sans plus.
Ces fables sont par la plupart centrées sur des animaux qui incarnent métaphoriquement différents aspects de l’être humain, pour le ridiculiser ou critiquer l’absurde de son existence et ses ambitions. Aussi, très souvent, elles vont jouer sur le sens propre et le sens figuré de certaines expressions espagnoles. Les références à Kafka, et la présence de personnages qui souvent ne savent pas qui ils sont, ni quel est leur but, accentue le côté surréel et l’humour absurde.
Monterroso écrivit peu, principalement ce genre de micro-récit. Le plus connu, « Le Dinosaure », fut considéré pendant longtemps comme la plus courte fiction en langue espagnole :
« Cuando despertó, el dinosaurio todavía estaba allí. » (« Quand il se réveilla, le dinosaure était encore là. »)
En général cela reste assez banal, l’autodérision et les doubles sens sont souvent trop évidents, et en général le temps a probablement fait vieillir le sens de l’humour et les atouts de ces textes.
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