(El amor en tiempos del cólera, 1985)
Traduction : Annie Morvan. Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐⭐⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Caraïbes, 1877. Florentino Ariza, un pauvre garçon aspirant à poète et violoniste tombe amoureux de la jeune et très belle Fermina. Leur amour, pur et profond, va s’étaler le long de trois ans, au gré des promesses d’amour éternel. Mais le père de Fermina trouve que Florentino n’est pas un bon parti, et propose à Fermina un mari plus convenable dans la figure du Docteur Juvenal.
50 ans d’amour :
Pour beaucoup, ‘L’amour dans le temps du choléra’ est l’histoire d’amour par excellence. Sans surprise, le sujet principal du livre est l’amour. Un amour pur et inconditionnel qui traverse le temps et toutes les épreuves. Le sombre Florentino va passer les suivants 50 ans de sa vie à travailler pour mériter la prudente Fermina, qui, guidé par son père, a choisi une vie plus rangée avec un homme qu’elle n’aime pas d’un vrai amour passionné.
La métaphore du voyage dans le fleuve et le temps qui s’écoule est un des moments que souligne ce côté lyrique et poétique qui caractérise cette œuvre. Rempli de poésie, avec un décor et une atmosphère fantastique avec des guerres, conflits et ambiances exotiques, le roman traverse les décennies. On retrouve les personnages à des différents âges, et avec des réflexions et façons différentes de voir la vie. Les espoirs de la jeunesse, les regrets de la vieillesse.
Fort de son récent prix Nobel, obtenu trois années auparavant, García Márquez nous offre ici ce qui est sans doute le meilleur roman de son étape de maturité et un de ses romans le plus accessibles. Probablement ce serait ma recommandation pour un premier approche à l’œuvre de García Márquez. Un chef d’œuvre sur le dilemme entre la vie pratique et rangée et la vie passionnée mais incertaine, sur le passage du temps et ses regrets, et sur l’amour absolu, immuable et éternel.
Citation :
« Il eut l’intime conviction que les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l’heure où leur mère leur donne le jour, mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d’eux-mêmes. »
0 Comments