(Sayyidat al-Qamar, 2010)
Traduction : Khaled Osman. Langue d’origine : Arabe
DNF (lecture non finie)
Ce que raconte ce roman :
Maya, Asma et Hhawla sont trois sœurs qui habitent à Awafi, un village omanais, dans une famille d’origine bourgeoise. Leur différente façon d’affronter l’amour et la vie sera contrastée face à une société omanaise en pleine mutation.
Saga omanaise :
Cette saga omanaise s’étend sur plusieurs générations en suivant les péripéties émotionnelles de plusieurs familles, se concentrant principalement sur les trois sœurs. Le récit fait des constants aller retours dans le temps et cède le protagonisme à chaque tour à un personnage différent, entremêlant tous les récits dans un vaste ensemble de personnages. Un arbre généalogique précède le roman dans la version imprimé, mais je dois avouer qu’il ne m’a pas été trop d’utilité. Je me suis rapidement perdu et je n’ai jamais réussi à raccrocher les wagons.
L’histoire semblait très intéressante, et promettait une vision féministe des challenges qui attendent à la femme omanaise moderne, mais la structure du livre est beaucoup trop complexe, sans que cela semble se justifier nulle part, et le nombre de personnages ne facilite pas la tâche au lecteur. C’est foisonnant mais chaotique. Du coup, j’ai abandonné la lecture après un tiers, car faute d’une structure logique qui solidifie le récit, je sentais que la narration partait dans tous les sens, sans moi.
Je ne pourrais pas me prononcer sur l’ensemble du roman, mais probablement je dirais que malgré tout c’est très bien écrit, même si trop décousu et un peu prétentieux. Dans tous les cas la narration demandera un petit effort au lecteur, soyez prévenus.
Prix international Man Booker.
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