(Первая любовь, 1860)
Traduction : Édith Scherrer. . Langue d’origine : Russe
⭐⭐⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Première moitié du XIXe siècle. Vladimir, jeune étudiant de 16 ans, habitant chez ses parents, va tomber fou amoureux de sa nouvelle voisine, la belle Zénaïde. Mais Zénaïde adore jouer avec les sentiments de toute sa bande de prétendants, réunis régulièrement chez elle, pour s’amuser à les faire crever de jalousie en les montant les uns contre les autres.
La cour des adorateurs :
Magnifique novella sur la déception de l’amour, et la facilité avec laquelle on peut détruire quelqu’un par le désamour. La sensation de profonde tristesse et pessimisme qui respire ce roman vient sans doute de son côté autobiographique, en effet, Tourguéniev étant aussi éperdument amoureux d’une femme qui ne l’aimait pas.
Le portrait de Zénaïde, femme volubile au charme invincible et parfois cruel, est une des atouts de ce roman, mais le rapport entre Vladimir et son père, autoritaire et froid, est la vraie clé du roman.
Citation :
« La vie est comme la glace, dit le Russe ; elle se brise sous le pied quand on la croit le plus solide. »
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