(Aryman mści się, 1901)
Traduction : M. Mutermilch. . Langue d’origine : Polonais
⭐⭐
Ce que raconte cette nouvelle :
Dioclès traine dans les plaines égyptiennes à la recherche de la solitude que lui permet de vivre en communion avec la nature et avec lui-même. Avec son nouveau-né, Jean, ils s’installeront dans une grotte au désert, pour mener ensemble une vie d’anachorète, éloignés du monde. L’enfant grandit, coupé de la société, avec son père comme seul lien avec le monde extérieur.
Fable mystique-philosophique :
Aryman (jamais mentionné dans le texte) est une des incarnations de Satan et représente la tentation, qui mène l’homme faible vers la perdition, mais qui l’attachent au monde matériel.
Dans l’histoire de Jean, l’influence de son père s’étend au-delà de sa mort. Doit Jean rester pur et sans contact avec le monde extérieur ? Après toute une vie d’isolement au désert, Jean est tellement pas connaisseur du monde des hommes que la moindre tentation peut le faire succomber. Est-ce cela une parabole des méfaits de la surprotection paternelle ? Du besoin de ‘tuer le père’ pour pouvoir évoluer comme à individu ?
‘Aryman se venge’ est une courte nouvelle au tonalités mythologiques et lyriques qui veut véhiculer une réflexion philosophique. Je n’ai pas su déceler entièrement son message, en partie par l’utilisation d’un langage très recherché et métaphorique, qui refuse de se focaliser sur rien de trop concret.
Vous pouvez trouver ce récit dans la fabuleuse bibliothèque russe et slave, ici.
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