(Diario de un jubilado , 1995)
Traduction : Pas connue. . Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Lorenzo, le protagoniste de ‘Diario de un cazador’ (Journal d’un chasseur) et ‘Diario de un emigrante’ (Journal d’un migrant) recommence à écrire son journal lorsqu’il prend sa retraite. Pour gagner un extra d’argent à sa maigre retraite, il occupe son temps libre à accompagner Tadeo Piera, un excentrique poète homosexuel, qui est obsède pour gagner le prix Nobel.
Journal d’un retraité :
Presque 40 ans après l’écriture des deux premiers volets, Delibes récupéra le personnage de Lorenzo, un homme très simple et franc, mais qu’il n’est pas exempt d’une pointe de cynisme. Dans son journal il nous parle du quotidien d’un retraité dans l’Espagne des 90, avec, en arrière-plan, l’éclosion de la communauté gay (le mariage gay avec l’adoption furent approuvés en Espagne en 2005), et l’ambiance de matérialisme désordonné qui caractérisa cette époque. Pareil que dans ces prédécesseurs, écrits dans les années 50, Delibes nous libre un très bon travail d’introspection psychologique du personnage principal, avec une radiographie profonde de la société espagnole de la fin du XXe siècle.
Delibes écrivit trois volumes des journaux de Lorenzo à différents moments de sa vie : ‘Diario de un Cazador’ (Journal d’un chasseur, 1955), ‘Diario de un emigrante’ (Journal d’un migrant, 1958) et ‘Diario de un jubilado’ (Journal d’un retraité, 1995). Ils peuvent se lire indépendamment, même si ce troisième vaut mieux le lire une fois on connait le personnage dans sa jeunesse.
Lors de sa longue et prolifique carrière, Miguel Delibes, écrivain espagnol de la génération de 36, reçut un nombre incalculable de prix, qui le consolident comme un des plus importants écrivains espagnols de tous les temps. Mais pour je ne sais pas quelle raison son œuvre est très peu connue en dehors de l’Espagne, au point que beaucoup de ses romans n’ont jamais été traduits en Français. Personnellement j’aurais aimé le voir en gagnant du prix Nobel pour pouvoir le voir prendre la place que lui correspond comme un des meilleurs écrivains de la littérature universelle du XXe siècle.
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