(Verwirrung der Gefühle, 1927)
Traduction : Alzir Hella. Langue d’origine : Allemand
⭐⭐⭐
Ce que raconte ce court roman :
Un professeur d’université transmet son amour par les hautes études à un jeune étudiant. Le maître va guider et ouvrir l’esprit du jeune et, le long de ses conversations, une amitié va se tisser entre les deux hommes.
Sentiment de confusion :
Comme d’habitude chez Zweig on a le flashback qui déclenche le récit et le contraste entre deux personnages et deux façons de voir la vie. Subtilité, finesse, délicatesse, sont la marque de fabrique de Zweig. Aussi, on trouve à nouveau les maladresses dans la communication entre les êtres humains, un de ses sujets favoris. Ici le ton s’enrichit avec le fossé générationnel qui sépare les deux personnages.
Je reste vague car je préfère ne pas trop spoiler les clés de ce récit. Même si, en réalité, cela ne nuirait pas ni la qualité ni l’expérience de lecture, j’avais aimé découvrir par moi-même les enjeux de ce roman. Donc je ne dirai pas grand-chose sur l’intrigue. Malheureusement est un de ces romans dont il ne faut absolument rien lire si on veut rester pas spoilé avant de commencer cette nouvelle. Donc évitez le net et les quatrièmes de couverture, et plongez de suite dans sa lecture.
Les mœurs, la loi et la morale de la société de l’époque sont décortiqués à charge. Un court roman assez surprenant pour l’époque. Brillant.
Citation :
« Nous vivons des myriades de secondes et pourtant, il n’y en a jamais qu’une, une seule, qui met en ébullition tout notre monde intérieur. »
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