(La coscienza di Zeno, 1923)
Traduction : Paul-Henri Michel, Mario Fusco. Langue d’origine : Italien
⭐⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Trieste, Italie, fin XIXe siècle. Zeno Cosini nous raconte en première personne ses angoisses et ses réflexions, et évalue les séances de psychanalyse, dont il n’est pas satisfait. Zeno évoque son addiction au tabagisme, son association commerciale, son mariage, son adultère et ses rapports conflictuels avec son père, entre autres.
La mauvaise conscience de Zeno :
Beau roman psychologique qui nous livre la pensée complexe de Zeno, qui croyant participer à une cure de psychanalyse pour aller de l’avant, il finit par faire un rejet de la thérapie, qui semblait trop portée à justifier les soucis de Zeno par un complexe d’Œdipe.
On passe en revue toute la vie de ce bourgeois, hypocondriaque profond et rempli de névroses. Dès son mariage avec une femme qu’il aime bien, mais qui ne peux pas s’empêcher de tromper, à l’association avec son beau-frère, son enfance, la mort de son père et ses rêves d’autre chose. Tout y passe et cela nous compose un portrait complet de sa personnalité et on comprend pourquoi il est comme il est, et pourquoi il se trouve dans la situation qu’il se trouve.
Récit original, intelligent et complexe, mais sans être ni perché ni impénétrable, qui se lit très facilement.
Citation :
« À la différence des autres maladies, la vie est toujours mortelle et ne supporte aucun traitement. Soigner la vie ce serait vouloir boucher des orifices de notre organisme, en les considérant comme des blessures. À peine guéris, nous serions étouffés. »
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