(Shadows on the grass, 1960)
Traduction : M. Metzger. Langue d’origine : Anglais
⭐⭐
Ce que raconte ce recueil de nouvelles autobiographiques :
Recueil de 4 nouvelles autobiographiques, qui retracent la vie de l’écrivaine aux Kenya entre 1914 et 1931. Entre autres, on trouve le portrait de Farah, son serviteur somalien, digne, loyal et mystérieux, qui a quelques difficultés avec le protocole colonial ; l’histoire d’une lettre du roi de Danemark reçue par l’écrivaine qui aurait le pouvoir de guérir les maladies le plus graves ; l’expérience de Blixen comme médecin improvisé à la ferme ; et aussi les réflexions finales de l’écrivaine bien des années après son retour en Danemark.
La ferme Africaine 2 :
Dernière œuvre publiée de son vivant, ‘Ombres sur la prairie’ peut se lire comme une continuation de son roman phare ‘La ferme africaine’. On revient donc dans sa ferme située sur les hauts plateaux du Kenya, au pied des collines du Ngong, pour une nouvelle partie de souvenirs.
Avec un regard colonialiste certes, mais plutôt plein d’admiration pour ces peuples africains qu’elle respectait et aimait tant, Blixen évoque à nouveau cette époque cruciale de sa vie. Le portrait de Farah, son énigmatique domestique somalien, personnage opposé de l’écrivaine, mais avec lequel elle tissera un lien d’amitié touchant et durable, est l’exemple de ce regard fasciné par le peuple Africain. Un nouveau chant d’amour vers l’Afrique, cependant sans la même magie et avec une narration moins subtile.
Des parties de ces nouvelles furent utilisés pour l’écriture du scénario du film « Out of Africa », réalisé en 1985 par Sydney Pollack, qui poussait plus le côté romance exotique hollywoodienne, cependant absente autant dans « La ferme africaine » que dans ce recueil de souvenirs.
Citation :
« Nous autres, Blancs, lorsque nous entrons en contact avec la population de l’ancien continent, nous oublions qu’elle a un passé que nous ignorons ; nous refusons de reconnaître qu’elle a existé avant notre rencontre. »
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