Littérature des 5 continents : EspagneEurope

Sans nouvelles de Gurb

Eduardo Mendoza

(Sin noticias de Gurb, 1991)
Traduction : François Maspero.   . Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐

Ce que raconte ce roman :

Deux extraterrestres ont comme mission d’effectuer une analyse détaillée sur les humains, nos habitudes et notre planète. Gurb, un des extraterrestres, commence la mission. Pour passer inaperçu, il se métamorphose dans les traits d’une chanteuse à succès. Il disparaît en cours de route, et l’autre extraterrestre, le narrateur, partira à sa recherche dans une Barcelone surréaliste à la faune humaine délirante.

Divertimento :

Une nouvelle excuse pour déployer l’humour désopilant de Mendoza dans une cataracte de situations cocasses et déjantées, qui vont nous faire passer un très agréable moment de lecture et des fous rires. L’être humain en prend de tous les côtés, la superficialité de notre mode de vie, nos côtés ridicules et nos misères, parfois nos bons côtés, mais surtout l’absurde de notre existence sont à l’honneur. On se moque bien de nous-mêmes ici.

Très bref roman, assez décousu, sans prétentions, mais que finalement n’est pas forcément très originale et qui nous laisse sur notre faim d’un Mendoza plus riche. Ce petit roman connut quand-même un succès colossal en Espagne, d’abord lors de son apparition dans une série d’articles dans le journal « El País » en 1990, puis en édition livre l’année suivante, et puis encore à l’étranger.


Citations :

« Je ne dois ni voler ni marcher sur la tête si je ne veux pas passer pour un excentrique. Note : maintenir en permanence un pied – n’importe lequel des deux fait l’affaire – en contact avec le sol, ou alors de se servir de l’organe appelé cul. » « Apparemment, les êtres humains se divisent, entre autres catégories, en riches et en pauvres. C’est la division à laquelle ils accordent une grande importance, sans que l’on sache pourquoi. La différence fondamentale entre les riches et les pauvres paraît être la suivante : les riches, où qu’ils aillent, ne payent pas et peuvent acheter et consommer tout ce qui leur plaît. En revanche, les pauvres payent même pour suer. »

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