(Seta, 1996)
Traduction : Françoise Brun. Langue d’origine : Italien
⭐⭐⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
France, Fin du XIXe siècle. Hervé Jancour achète et revend des vers à soie, mais une maladie qui attaque les vers crée une pénurie temporaire qui menace de le ruiner à lui et à ses clients. La seule solution est de partir à la recherche des œufs de vers à soie. Il s’en suit une aventure à travers de la route de la soie, qui le mènera à plusieurs reprises au Japon, où il vivra un amour interdit.
La route de la soie :
Exotisme assuré, ce roman nous plonge dans la célèbre route de la soie, et nous fait traverser des pays et des cultures, en soulevant les contrastes qui adviennent avec la visite de l’étranger. On va se rendre compte le long de ces voyages initiatiques, que malgré des apparentes différences, les défauts et les misères de l’être humain finissent pour être toujours les mêmes.
Subtile, doux et délicat comme la soie elle-même, ce roman est d’une finesse remarquable, plaçant toujours l’humain au centre du récit, même quand le côté presque épique de la route de la soie pourrait prend le dessus. Utilisant sagement les ellipses narratives, le roman reste d’un minimalisme très mesuré et maitrisé, sans jamais perdre son côté poétique et exquis.
Courte novella qui se lit très facilement en une heure ou deux, mais qui laisse un arrière-goût précieux, par sa densité et délicatesse.
Citation :
« Mille fois il chercha ses yeux, et mille fois elle trouva les siens. C’était comme une danse triste, secrète et impuissante. »
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