(Su unico hijo, 1890)
Traduction : Claude Bleton. . Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Ville indéterminée de l’Espagne de la fin du XIXe siècle. Le mariage de Bonifacio Reyes et Emma Valcárcel sombre dans l’ennui, chacun cherchant un amant de son côté et la maison plongeant dans une ambiance délétère, avec des artistes italiens d’opéra qui commencent à les fréquenter. Mais Bonifacio entretient l’idée de changer sa vie et se reformer. Quand sa femme Emma tombe enceinte, la voie de la rédemption s’ouvre devant lui.
Rédemption par la voie de la paternité :
‘Son fils unique’ est le deuxième roman de Clarín après ‘La régente’ et c’est clairement une œuvre mineure avec quelques ficelles trop flagrantes et des sujets pas si finement abordés. Le livre ne fut pas vraiment apprécié ni par le publique ni par les critiques. Mais c’est néanmoins un travail solide, intéressant et très bien écrit.
Comme dans ‘La régente’, Clarín présente une critique du puritanisme de la société espagnole de provinces, en plaçant l’adultère à nouveau au centre de l’intrigue. Mais cette fois le sujet central sera la quête de rédemption, ce qui fera qu’il soit souvent considéré un roman spiritualiste plutôt que naturaliste. On découvrira les multiples facettes de la personnalité de Bonifacio à travers d’un arc narratif complexe. Malgré ses failles, il dévoilera petit à petit ses envies de quelque chose de plus relevé, se montrant finalement comme un être moins corrompu, en partie grâce à la paternité que se dessine.
Le premier roman de Clarín, ‘La régente’, est considéré un des meilleurs et plus importants de l’histoire de la littérature espagnole. ‘Son fils unique’ fait pâle figure à côté de ce chef d’œuvre mais cela peut être intéressant si vous voulez connaître un peu plus l’œuvre de l’auteur.
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