(Una comedia ligera, 1996)
Traduction : François Maspero. . Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Le mariage de l’écrivain de vaudevilles Carlos Prullàs lui permet l’accès à la bourgeoise. Il mène une vie rangée et comme il faut dans sa maison près de la mer. Mais une liaison avec une amie de sa femme puis avec une actrice va tout faire basculer et va se trouver impliqué dans une sordide histoire d’assassinat d’un businessman.
Comédie trop légère :
L’univers bienséant dans lequel il vit maintenant sera tout chamboulé, et on n’hésitera pas à profiter l’occasion pour faire un portrait acéré des mœurs et habitudes des riches, en pointant ses faiblesses, son hypocrisie et les inégalités sociales qui s’en découlent.
Comme dans d’autres livres de Mendoza, l’intrigue policière est simplement une excuse pour le déploiement de son sens de l’humour et sa critique sociale, sauf qu’ici le récit perd un peu du rythme et la brillance qui caractérisent autres œuvres de l’écrivain. Malgré une critique de la corruption pendant le franquisme, le roman ne va pas plus loin. Cela se lit facilement comme d’habitude, mais on en voudrait un peu plus de Mendoza.
Citation :
« Nous ne sommes que ce que nous représentons, ce que le passé a fait de nous. Que nous le voulions ou non, nous sommes les héritiers de la haine et de l’injustice, les Héritiers d’une histoire que nous n’avons pas faite mais dont nous devrons, tous sans exception, accepter les fruits. »
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