(El Reino de este mundo, 1949)
Traduction : René L. F. Durand. Langue d’origine : Espagnol
⭐⭐
Ce que raconte ce roman :
Saint-Domingue. Dans une exploitation française, l’esclave Ti Noël est soumis au moindre souhait de son maître. De l’autre côté de l’île, germe la révolte. Le sorcier Mackandal est en train d’empoisonner les puissants blancs de l’île. La rébellion éclate, les maîtres sont assassinés ou finissent en exile. Ti Noêl va finir à Cuba, ou il croise le chemin de Pauline Bonaparte. Bien des années plus tard, de retour en Haïti, Ti Noêl va être surpris de la nouvelle tournure qui ont pris les évènements. Dans le nouvel royaume, les esclaves sont maintenant les nouveaux maîtres.
Pauline Bonaparte et le Vaudou :
Roman qui mélange étrangement évènements historiques et traditions populaires, le colonialisme et le vaudou. Cette fiction historique, qui retrace une partie de l’histoire d’Haïti à l’époque de l’exil du beau-frère de Napoléon, est remplie du réalisme magique, le courant littéraire qui avait vu le jour dans l’Amérique latine dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Difficile à suivre et parfois beaucoup trop complexe. Ce court roman se ramifie dans beaucoup trop de directions, et il ne pourra pas concrétiser ou vraiment développer aucune d’elles, car le roman est trop court. On ne fait que survoler des évènements et personnages, sans vraiment approfondir sur quoi qui se soit. C’est probablement génial mais à mon sens assez impénétrable, malgré quelques scènes fascinantes (dont Pauline Bonaparte se faisant masser par un esclave).
J’avais acheté une vieille édition de ce livre dans la maison-musée dédié à l’écrivain, au centre-ville de La Havane.
Citation :
” Voilà pourquoi, écrasé par la douleur et les tâches, beau dans sa misère, capable d’amour au milieu des malheurs, l’homme ne peut trouver sa grandeur, sa plus haute mesure que dans le royaume de ce monde “
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