(1995)
Langue d’origine : Français
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Ce que raconte ce roman :
Un congrès d’entomologistes se déroule dans le château au milieu de la campagne où Milan Kundera, le narrateur, et sa femme Vera passent leur soirée. Au même endroit, deux-cents ans avant, le libertin Vivant Denon vit une nuit d’amour avec la comtesse. Après l’ivresse de ce souvenir, Vivant réalisera qu’il a été manipulé.
Arrêtez le monde, il va trop vite :
Roman à mon sens un peu trop naïf et rempli de plates réflexions. Le monde va trop vite, on n’a pas le temps de profiter de l’essentiel. Non, mais, on se croirait dans un de ces essais qu’on vend dans les gares, genre ‘Respirez deux fois, le monde attendra’, ou ‘Apprendre à prendre mon temps’.
Il y a un dialogue entre deux siècles différents : Les personnages du XXe siècle essaient à tout prix d’oublier vite leurs petites déconfitures pour passer à une autre chose, tandis que le libertin du XVIIe prend le temps du plaisir et de la douleur, en cherchant à vivre les émotions plus intensément. Tout était mieux avant. Le monde moderne va trop vite, tout devient oubli. Plus possible de prendre le temps de rêver, aimer ou jouir vraiment.
(Mais mes aïeuls, quelle platitude ! Mon grand-père disait ces mêmes sornettes, et son grand père à lui aussi, et le sien aussi. Et mes aïeuls du XVIIe siècle assurément aussi, rien de nouveau sous le soleil : Pour les plus âgés, et je suis dans cette catégorie, tout va trop vite, c’est connu. S’il vous plaît arrêtez de dire que tout va vite, c’est vous qui avez ralenti ! Et il n’y a rien de mal à cela. Ralentissez tout ce que vous voulez mais laissez les autres faire comme ils veulent sans juger ni dire ce qui est mieux. Maintenant c’est le moment ou quelqu’un dit : « Mais vous n’avez pas compris le livre ! ». Oui c’est sans doute cela. Voilà, excusez-moi cette diatribe stupide, il fallait que ça sorte, mais au moins je l’ai mis entre parenthèses.)
Roman à thèse banale, premier en français d’un auteur déjà sur le déclin, autant stylistiquement que thématiquement, qui est, au moins, court.
Citation :
« Quand les choses se passent trop vite, personne ne peut être sûr de rien, de rien du tout, même pas de soi-même. »
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