(The plains, 1982)
Traduction : Brice Matthieussent. Langue d’origine : Anglais
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Ce que raconte ce roman :
Pas sûr.
Un jeune réalisateur se rend dans les plaines d’Australie, avec le but de se documenter et faire un film centré sur ces paysages grandioses, qui prendrait pour titre ‘L’intérieur’. Les propriétaires de ses grandes extensions semblent financer le projet, qui devrait mettre en lumière l’art, la culture et le mode de vie de cette région énorme et méconnue de l’intérieur de l’Australie. Petit à petit le cinéaste s’imbibe de ce territoire unique, s’adaptant de plus en plus à la vie dans les plaines.
Borges en Australie :
Je ne sais pas trop comment j’ai réussi à fini ce roman, mais cela ne m’a pas plus avancé sur ce qu’il raconte, ni quelles étaient les intentions de l’écrivain. C’est impénétrable comme un livre de Borges, claire inspiration de l’auteur. Comme pour l’œuvre de l’argentin, ‘Les plaines’ est écrit avec classe et style, mais les phrases s’enchainent sans une structure précise, fatigant le lecteur à coup de réflexion érudite, et par un déversement interminable de phrases qui deviennent de plus en plus opaques. Même si on voit tout de suite que cela va être perché, le début du roman est relativement accessible, mais à partir de la moitié du livre l’ensemble devient presque strictement philosophique et le narrateur n’arrête pas de réfléchir aux plaines sans laisser respirer une seul seconde le lecteur.
Narré à la première personne par le protagoniste une vingtaine d’années après son arrivée, ‘Les plaines’ est une logorrhée interminable sur ce qui veut dire Les plaines, sur ce mode de vie particulier à l’intérieur de l’Australie si différent de celui de la côte, sur la richesse culturelle de cette région mythique. Il ne semble pas avoir de début, de fin ou d’objectif clair. Pas d’intrigue, pas d’action, pas grande chose. C’est un roman relativement important dans la littérature moderne Australienne, mais je n’ai absolument pas réussi à rentrer dedans, et j’aurais du mal à résumer de quoi cela parle vraiment. Si vous êtes fan de Borges il y a des chances que vous soyez séduit par ce roman unique. Si, comme moi, vous respectez mais vous n’adhérez pas à l’œuvre du prix Nobel argentin, Murnane c’est à éviter.
Citation :
« J’ai passé ma vie à essayer de percevoir mon lieu comme le terme d’un voyage que je n’ai jamais entrepris. »
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